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Jean-Louis Etienne se mesure au pôle
La banquise arctique fond, c'est une certitude. "On dit qu'elle a perdu 40 % de son épaisseur. Mais on s'appuie sur des données ponctuelles. Il faut mesurer à grande échelle, donner une valeur de référence", assure Jean-Louis Etienne. C'est pourquoi l'explorateur français est de nouveau là, sur la glace crissante du pôle Nord, ce sommet du monde qu'en 1986, après soixante-trois jours de ski, il fut le premier à conquérir en solitaire. (...) renouer avec une des légendes de la conquête du pôle Nord : son survol en dirigeable. Ressusciter le dirigeable, c'est s'affranchir de l'autonomie réduite des hélicoptères, des pistes indispensables aux avions, tout en renouant avec les aventures épiques qui ont forgé sa vocation d'explorateur. Jean-Louis Etienne, qui s'est fait une spécialité d'associer exploit sportif, recherche scientifique et souci pédagogique, a trouvé un terrain de jeu idéal. Son expédition Total Pole Airship (4 millions d'euros), dont le sponsor principal est le groupe pétrolier français, s'inscrit parfaitement dans l'Année polaire internationale, qui court de 2007 à 2009. Et lui donnera aussi l'occasion d'interpeller les politiques sur le réchauffement climatique. (...) Avant tout, "il est indispensable de calibrer "l'oiseau électromagnétique", un instrument capable de sonder la glace et d'en déduire l'épaisseur", explique Jean-Louis Etienne. Conçu par l'Institut polaire allemand Alfred-Wegener, cet "EM Bird" ne sera fixé qu'en 2008 sous le dirigeable imaginé par le médecin voyageur. Le Monde - Hervé Morin, envoyé spécial - Etraits de l'article paru dans l'édition du 29.04.07
> Total Pole Airship
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